Peut être une image en noir et blanc de une personne ou plus

Ce weekend j’ai eu une grande prise de conscience, que j’ai pu libérer en suite. J’ai pu constater une fois de plus, la force de cette pression sociale que nous avons vis-à-vis du corps. Une bonne partie de l’humanité est en souffrance par rapport au corps, (pour sa forme, sa taille, ou autres), cela se résume à je suis trop (gros.se, vieux.ille-ridé.e, maigre) ou je ne suis pas assez (musclé.e, grand.e), je n’ai pas assez de (poitrine, de fesses), etc. En tant que société, on nous enseigne rarement à apprécier notre corps tel qu’il est et à apprécier sa beauté naturelle. Un autre exemple est l’épilation, j’ai déjà entendu des femmes me dire qu’elles ont honte de se montrer pas épilées devant un homme et j’ai déjà entendu des hommes dire qu’ils préfèrent les femmes intégralement épilées. Alors que, mes amis, l’être humain a naturellement des poils ! Au niveau sociétal c’est une façon de détourner le regard de ce qui est important c’est à dire, notre intériorité, notre beauté intérieure et de la puissance qui en résulte quand nous sommes apaisés avec tout ça. Je comprends que nous puissions avoir des préférences, j’en ai aussi. Je m’épile les jambes notamment et en même temps, cela a besoin de rester une préférence, un choix, en aucun cas une exigence. Et l’appréciation, l’amour et la confiance en Soi, ne peuvent pas dépendre de que nous soyons minces, jeunes, musclés ou épilés.J’en reviens à l’expérience que j’ai faite ce weekend.En fait, je me suis rendu compte que la beauté dépend de l’œil de qui la regarde, je me suis connectée à la beauté des choses et il y a comme un voile qui s’est levé de mes yeux. Tout me paraissait beau, les personnes qui étaient à côté de moi sont devenues sublimes, moi aussi.Pourtant mon corps n’a pas changé, sinon j’ai simplement enlevé des siècles de conditionnement de mes yeux. Avant, je pensais que je devais me faire belle, pour que celle/celui qui me regarde le confirme et d’une certaine façon m’autorise à le voir et le ressentir et non ce n’est pas comme cela. j’ai compris que la beauté est une qualité inhérente à l’être humain tout comme la dignité, le respect. etc. Et qu’il suffit de la connecter en soi et de bien regarder. Je suis très à l’aise et j’adhère avec le mouvement qui est en train d’émerger de la femme et l’homme sauvage, qui est justement un être qui s’affranchit de ce genre des conditionnements et se connecte à sa nature véritable, à ce qui est essentiel pour lui et dans sa vie. Depuis samedi je me trouve davantage sauvage et c’est tellement bon !Et pour toi, comment cela résonne-t-il ?

A ma fille Alicia Rey-Sandrea

 Texte: Ana Sandrea Corrections: Emmanuelle RS