Peut être de l’art

J’ai été très touchée de voir que la dernière vidéo d’Idriss Aberkane a été censurée sur YouTube. J’ai vu la vidéo sur Odyssée et je n’ai pas compris la raison d’une telle mesure, si ce n’est qu’elle défendait le Pr. Raoult. 

Cela m’interroge, par rapport à la toute-puissance de certains réseaux sociaux, notamment YouTube et sur le fait que nous sommes en total état d’impuissance face à eux. Ceci est juste une réflexion, mais ce n’est pas de cela dont j’aimerais vous parler.J’apprécie les personnalités comme celles d’Idriss et du Pr. Raoult et plein d’autres personnes. Je les trouve très courageux. Sans vouloir rentrer dans des polémiques de fond. Ce n’est pas du tout le sujet. Ce que je veux évoquer ici : Avez-vous remarqué la douleur, voir la souffrance que peut déclencher, pour la plupart d’entre nous, le regard, la critique, le jugement de l’autre ? Ce sont des protections très archaïques qui sont encore présentes chez la plupart des humains. Cela active tout de suite notre cerveau reptilien et nous ramène quelques siècles en arrière, au moment où le rejet, l’exclusion du groupe pouvait représenter notre mort et c’est très douloureux…Je suis d’un côté très admirative quand je vois un être humain s’affranchir de ce mécanisme, comme j’ai l’impression qu’Idriss et le Pr. Raoult le font. Je me demande comment ces deux êtres humains font pour tenir face aux pluies des critiques et jugements, souvent infondés, desquels tous les deux sont victimes, comme d’autres personnes en ce moment. Beaucoup de braves gens subissent ce genre de punition sociale pour le simple fait de dire leur vérité et que cela dérange les autres dans leur système de croyances. Parce qu’au final cela se résume à ça. (Une petite pensée pour Thierry Casasnovas) Je crois que ces êtres nous montrent la voie de libération de la peur du regard de l’autre et aident à passer de la validation extérieure à la validation intérieure. Et d’un autre côté, je suis très touchée quand j’entends des personnes affirmer des propos contre Idriss, Raoult et sur un grand nombre d’autres personnes. Récemment même Pierre Rabhi en a fait les frais post mortem. J’ai vu des commentaires odieux contre Pierre Rabhi sur facebook, de la part des personnes qui se disent être sur un chemin de conscience, le jour de sa mort, vous imaginez la double peine que sa famille et proches ont dû endurer. Se retrouver au milieu d’un tel scandale le jour de son départ…. Mon soutien à sa famille. Si j’en parle c’est parce que je trouve que ces énergies sont très présente aujourd’hui : la stigmatisation et la division sont à l’ordre du jour, ainsi que les jugements et sanctions vers tous ceux qui ne pensent pas comme nous. 

A quoi cela nous connecte-t-il ?

Au besoin de faire le travail pour nous affranchir du regard de l’autre et surtout d’enlever le pouvoir de reconnaissance et de sanction que nous avons donné à l’extérieur. Et aussi, de prendre conscience et responsabilité que souvent quand nous sommes en train de juger et de critiquer les autres dans 99,999% des cas il s’agit de projections, de miroirs que les paroles, les actions d’autres font sur nous. 

Je vous propose deux petits exercices :

Devant le regard de l’autre : A quelle situation douloureuse du passé ce regard, cette critique, etc… me connecte ? Et traverser l’émotion. Par exemple, cela me rappelle la fois où à l’école ma maîtresse m’a posé une question et comme je n’avais pas la réponse j’ai été réprimandé et moqué par mes camarades.Laissez l’émotion s’exprimer en vous pour disparaître par la suite (Si vous n’y arrivez pas peut être que l’aide d’un thérapeute peut s’avérer précieuse pour vous).Quand j’ai envie de critiquer ou de juger une autre personne : Qu’est-ce qui est touché en moi par les paroles, action de l’autre ? Par exemple : j’ai peur quand Idriss ou untel, disent ou font telle chose car cela va à l’encontre de mes croyances et cela me met dans l’inconfort de me poser la question, ma croyance est-elle vraie ?

S’affranchir du regard ou du jugement de l’autre ou de nos jugements envers l’autre. Est vraiment la clé de la liberté d’être qui nous sommes. Cela suppose d’être en vérité et Amour pour soi et pour les autres! C est çà la souveraineté de l être, c est puissant et magnifique ! C est un long chemin de confiance et de conscience. »